Dassault Mirage 2000N
I don’t want to set the world on fire…

Les frappes d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945 ont montré la puissance dévastatrice nouvellement atteinte par l’Homme en terme d’armement.
Après la capitulation du Japon, s’ensuivra la guerre froide, entrainant avec elle la course à l’armement ultime, en cherchant à prouver à celui du camp d’en face qu’il avait bien la plus grosse.
Il etait clair que ce type d’arme était essentiel pour exister sur la scene internationale, c’est en 1954, que la France entame son programme nucléaire militaire, confirmé par DeGaulle en 1958, via la création du couple Mirage IV/KC-135 pour les moyens aéroportés.
L’armement dissuasif se présentera d’abord sous la forme d’une bombe (AN-11, AN-21, puis AN-22) jusqu’en 1988*, pour ensuite passer sous la forme d’un missile air-sol moyenne portée (ASMP).
Son vecteur changera également, le missile peut être désormais mis en oeuvre par le Super Etendard et le Mirage 2000-N.
L’ASMP sera lentement retiré du service au cours des années 2010 pour son successeur, l’ASMP-A, pouvant également être mis en oeuvre par le Rafale.

*une version « allégée » existait également, l’AN-52, qui était une arme de « dernier avertissement », elle pouvait être montée sous Mirage III, Jaguar, et Super Etendard, elle fut retirée du service en 1991.